Quelques lignes sur ce premier triathlon de la saison.
Départ 7h30 de Lyon en covoiturage avec Manu Martin. Arrivée sur place à 9H30, sous un soleil radieux
retrait des dossards puis préparation pour le départ donné à 12H15 au lac de Pierrelatte. Entre temps on est rejoint par Isma, Sam et Rayz ce qui nous permet de former un petit peloton pour nous rendre jusqu'au lac où nous retrouvons Zigmund, Romain D. et Crapatueur 
.L'orga nous annonce une eau à 16,6° (c'est précis) et un parcours sur une seule boucle contrairement à l'année passée. L'ambiance est détendue et on sens les 258 participants annoncés heureux de pouvoir enfin débuter la saison sous le soleil
.Je me sens plutôt en forme sans trop de stress si ce n'est l'inconnue liée à la course à pied suite à une nouvelle tendinite au tendon d'Achille qui m'a empêché de courir tout l'hiver
.Le départ est donné, comme à mon habitude je laisse partir les cadors et je me place plutôt en arrière histoire de pouvoir faire mon rythme et ne pas trop prendre de coups. À mon grand étonnement je suis plutôt bien et je reste dans le paquet sans trop d'efforts, les bouées s'enchaînent et je sors de l'eau en 30'23 en 180e position, ce qui pour moi est plutôt correct. Étonnant car c'est certainement l'hiver durant lequel j'ai le moins nagé depuis que j'ai débuté le tri … Va comprendre Charles
T1. Je prends le temps de mettre un maillot vélo et c'est parti pour un parcours vélo annoncé exigeant (560 m D+) même s'il a été lui aussi modifié. Le vent s'est levé et nous l'avons dans le nez durant quasiment tout le parcours. Les premiers km sont plutôt plats mais physiques, je me cale à I2 sur les prolongateurs en attendant les premières bosses qui ne tardent pas à arriver. Je passe alors en mode montagne et, je commence à reprendre du triathlète debout sur les pédales à tirer des braquets surdimentionnés sans pouvoir pour autant avancer … Arrivé au km10 je retrouve Romain qui me paraît bien, je continue ma route et retrouve mon Sam Sam au km 20, je le reconnais de loin, son vélo brille, il a enfin trouvé le chiffon au fond de son garage pour enlever les 5 kg de poussières qui s'étaient accumulés au fil des saisons (un amoureux du matos le Sam Sam, je vous l'dit)
. La route se poursuit entre montées sèches et bouts droits dans le vent. Au km 30 je rejoint Isma avec qui je fait un bout de chemin entre deux bosses. Dernière difficulté qui fait des dégâts avec une montée assez raide et des vallons dans le vent au sommet. Je retrouve Rayz qui fait son rythme puis c'est la bascule jusqu'à l'arrivée. Je pose en même temps que Manu. Ne reste donc que Zigmund devant mais il doit être bien loin et je sais que mes qualités pédestres du moment ne me permettront pas de résister bien longtemps à un retour de l'arrière 
. T2. Manu sors devant moi du parc mais il doit s'arrêter après le premier ravito suite à des problèmes gastriques, j'en profite sournoisement pour tracer ma route ... Le parcours a pied est lui aussi exigeant (modifié par rapport à 2015). Annoncé à 11 km il monte durant la première moitié et redescend ensuite durant la seconde pour revenir au parc. Les jambes sont lourdes mais pas de douleurs aux tendons … c'est déjà ça ! Par contre, je suis scotché au bitume, impossible d'accélérer et je sens bien le manque de bornes … une horreur. Je me prépare psychologiquement et ça arrive rapidement. Manu, puis Isma (je ne sais plus lequel est passé en premier) et durant le second tour Rayz. Inutile de lutter, je n'ai pas les jambes pour les suivre ! J'en fini en 2H48 5ème rilliette et 131ème au scrach, mais peu importe, je voulais surtout décrasser la machine avant le grand rendez-vous du Ventoux dans 3 semaines.
Me voilà rassuré sur le vélo mais inquiet sur la CAP qui va être compliquée à gérer, on verra bien sur place, l'essentiel c'est déjà de savoir que je peux courir sans avoir mal après le vélo.
Très belle course que je découvrais et que je recommande, bien placée dans le calendrier, super bien organisée et avec de superbes parcours. J'ai vraiment été impressionné par l'organisation, très pro et très bien rodée avec interviews au départ, photographes et cameramans sur le parcours, même des drones pour prendre des images ! Une superbe arche d'arrivée avec affichage digital, des parcs à vélo larges avec des ratteliers adaptés et une ambiance assurée grâce à un Copetti en forme ;)
Une ambiance rilliette également au top et mis à part Zigmund qui a écrasé la concurrence de sa grande forme, tout le monde se tient finalement dans un mouchoir de poche et heureusement que le parcours a pied n'était pas plus long car j'aurais vu passer encore plus de monde et notamment Crapatueur qui nous fait une course à pied de feu
Bravo à tous pour vos performances et rendez-vous le 29 mai prochain pour la grande tabasse
Même si le retour sur Lyon a été rendu compliqué en raison des bouchons, je ne regrette pas le déplacement, c'était un bon moment de tabasse entre rilliettes ! Merci Manu d'avoir assuré le pilotage dans le trafic, en papotant c'est finalement bien passé ;)
Cricri
Je le double donc et prend une petite avance. Il attendra la descente vers le 12ème km pour me doubler et prendre un petit avantage. Ensuite à la fin de cette même descente, Manu me double en me disant qu'il a un problème de dérailleur 
).
, je me retrouve plier en 2 au bout de 100m de cap. je m'arrête et je vois passer Cricri comme un éclair 'jaune'. Je marche pendant 300/400m en espérant que ça passe, puis je repars lentement. Isma en profite pour me passer. Ensuite, j'arrive à redémarrer et à poser mon rythme, voir même à suivre Isma à distance. Du coup, je rattrape rapidement Cricri que je dépasse. Mais, quelqueS secondes après avoir passer la ligne du 2ème tour, j'entends le speaker prononcer le mot 'Rayzin'. Je me dis que c pas le moment de craquer, car le Rayzin n'est pas du tout sec. Finalement, même si Isma me lâche vraiment dans la côte du 2ème tour , je garde une bonne allure pour finir devant Rayzin qui m'aura bien mis la pression.
avant de s’attaquer au Ventouxman. Je m’inscris donc au dernier moment, malgré la météo maussade annoncée (très nuageux et rafales de vent à 70km/h). Finalement , c’est sous un beau soleil que j’arrive avec Hugo qui a tenu à venir m’encourager à St Paul 3 Châteaux .
Grr…. 
. Je cherche la 2ème Rilliette parmi les concurrents que j’aperçois devant moi, mais toujours pas de trace si ce n’est un autre concurrent du Pontet. Enfin à environ 1km5 de l’arrivée à la sortie du chemin en faux plat descendant dans la forêt, je repère Sam environ 300m devant. Je maintiens mon rythme et le dépasse à moins d’1km de l’arrivée. Il ré accélère alors mais n’arrive pas à m’accrocher et je finis juste quelques secondes devant lui… Ouf!
le monégasque CriCri a fait un départ un peu mou, un très bon milieu de saison mais il n'a pas tenu la distance ... 
qui ne saute pas n'est pas pour le lyonnais Isma 
, toujours en vue, très bon finish ... Manu, c'est un peu comme Toulouse, c'est bien mais on se demande si ce n'est quand même pas avant tout une ville de rugby ... 
. Mon Dieu que ce fut laborieux 
Une eau heureusement pas trop froide, mais une baston du début à la fin, contre l'élément, contre les concurrents à gauche, à droite, devant, derrière ... pas pu, pas su poser une nage digne de ce nom, j'en suis sorti sonné, dans le ventre mou du peloton, comme d'hab, avec cette foutue combi toujours aussi compliquée à retirer 
L'entrée fut amère, voyons ce qu'on me sert en plat de résistance ... 
avant de s'emplâtrer dans les premiers pourcentages et voir le CriChrist marcher sur l'eau, enfin remonter à contre-courant, bizarre ... pas normal ce type 
mais sacrément rapide 
Et puis plus rien, un grand moment de solitude ... le silence des rilliettes ... c'est fou ce que ça fout les j'tons 
30 bornes seuls parmi des inconnus ... je laisse rouler sur la fin parce que j'ai 15km de cap dans les jambes sur les 3 derniers mois et si je veux doubler mon capital dans l'heure qui suit, va falloir y aller mollo mollo ... 
je sens que ça va être long ... donc j'essaye de faire bonne figure ... je travaille mon style 
C'était effectivement en 1987 , 1 an avant de rejoindre un club mythique 
Sur mes vieux parchemins, je situe ton arrivée en 1990 
. Suivent notre Rayzin Sec régional et les autres. Petite dédicace à Rayzin en sortant du parc, "en vevrai #cavasaigner" 
) et Cri Cri Contador même si je sais que je lui ai mis quelques minutes en natation. Je connais le Rayzin, à ce stade il est tout sec. Par contre le Sam Sam doit être aux abois. Quand aux autres, je me méfie de chaque homme bleu et jaune à l'horizon, on ne sait jamais. Je pose le vélo pas trop entamé. Transition éclair, toujours sans chaussette.
, fallait y penser